Cela a déjà été évoqué. Selon les experts les évènements d’origine antisémite que ce soit en France ou le reste de l’Europe vont continuer à accélérer la première vague d’Alyah des 6 premiers mois de 2015. Le processus est déjà palpable : l’achat de bien immobilier en Israël.
Un chargé d’événementiel pour des salons en Belgique France et Suisse souligne les faits Yossi Touboul. Selon lui tout le monde parle de monter en Israël le nombre de visiteurs est surprenant. Témoignage du mois de février : « habituellement nous recevons 100 à 150 personnes chaque jour depuis fin Janvier environ 1200 personnes sont venus se renseigner pour un futur achat immobilier. Effectivement un certain désarroi a eu lieu après les attentats à Paris. Qui n’a pas désiré au moins une fois vivre en Israël ? ». Yossi Touboul explique que le trafic sur les sites web dédiés à l’Alyah a été multiplié par quatre et prévoyait donc à une plus grande présence dans les salons mais n’en avait pas mesuré l’ampleur.
Qui investit dans l’immobilier en Israël ?
Orit Gabay-Tirer, responsable à haut niveau d’une agence immobilière de renommée internationale confirme avoir vendu dans les salons en un seul jour plusieurs appartements sur Tel-Aviv. Fait nouveau les acquéreurs provenaient de couches sociales très variées. Traditionnellement les juifs français optaient jusque-là pour des appartements de luxe dans les villes de Tel-Aviv Netanya Ashdod ou Jérusalem. Cette fois la population était socialement diversifiée et a désiré connaitre d’autres projets dans d’autres localités.
Mme. Gabay-Tirer ajoute que les renseignements demandés concernaient autant des logements de 4 pièces sur Ashkelon à 240 000 Euros que des appartements luxueux du nord de Tel-Aviv coûtant 3 000 000 d’Euros. « Le ressenti parmi les exposants était que même ceux qui n’ont pas acquis de logements pendant le salon recherchaient activement les moyens d’acquérir un pied-à-terre. »
Après un rapide tour d’horizon des différents entrepreneurs et agents immobiliers habitués des salons en France une conclusion s’impose: le nombre de visiteurs était tel qu’aucun exposant n’a pu tous les recevoir. En revanche les contacts ont été pris et les plannings de rendez-vous sont surbookés.
Les signes précurseurs de l’arrivée en masse des Juifs de France ?
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