capitale-Jerusalem

Choisir la capitale d’Israël est à l’image de sa délimitation géographique : les avis sont divisés et incompatibles.

Les faits historiques

L’ONU a choisi Tel Aviv en 1947 et a pratiqué un partage « politiquement correct » de Jérusalem en créant une zone juive, arabe et internationale. En 1948, la guerre redessine la ville en rayant tout bonnement la zone internationale de l’équation. Le côté Ouest de la ville sainte est alors sacrée l’année suivante capitale par Israël elle-même, accueillant logiquement tout le système institutionnel du pays ; le côté Est de la ville sera même récupéré en 1967 suite à la guerre 6 jours. Comme on pouvait s’y attendre, l’ONU condamne fermement ces manquements à la subdivision initiale de la ville et continue à considérer Tel Aviv comme capitale. De même en 1980, l’intégration de l’unification de la ville à la constitution israélienne n’est pas reconnue au niveau internationale. L’Organisation va jusqu’à demander aux états de ne pas considérer la décision d’Israël, interprétée comme un manquement au droit international. Fait contradictoire : les institutions étant regroupées à Jérusalem, les visites officielles continuent à s’y dérouler. Les palestiniens continuent quant à eux de revendiquer le côté Est de la vile afin d’y établir également leur capitale.

La polémique ravivée

Le transfert de l’ambassade américaine de Tel Aviv a déjà été maintes fois évoquée dans le passé, repoussé par les accords d’Oslo et non remis d’actualité jusqu’à la campagne présidentielle de Donald Trump ; il y exprimait la promesse d’agir en faveur d’une telle décision. Même si on a vu que dans les faits, cela ne changerait pas grand chose, l’Europe et l’opposition au nouveau président sont unanimes : il est dangereux de pratiquer des actions favoritistes qui risquerait de réamorcer un conflit qui ne s’est jamais vraiment éteint.

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